Opération de réflexion ennuyée avec Santini, Monco, Alajmo, Uliassi et Bartolini qui partagent leurs sentiments en tant que cuisiniers et hommes
Alberto Santini
« Nous avons une grande responsabilité envers le public: non seulement un service mais nous contribuons à diffuser l’image de notre pays dans le monde. A cette époque où le tourisme international a cessé, nous avons essayé de rester en contact avec tous nos clients, même ceux de l’autre côté du monde »
Riccardo Monco
« L’identité est fondamentale. On ne peut pas crier au changement juste pour un arrêt. Il y a toujours eu des changements dans la restauration contemporaine et dans celle de ceux qui font de la recherche; même un plat du même menu change de saison en saison. Par exemple, le type de client qui fréquente un 3 étoiles a changé: aujourd’hui il n’y a pas seulement celui qui voyage en première classe et qui dort dans un hôtel de luxe. La haute gastronomie s’est étendue à ceux qui voyagent en économie ».
Massimiliano Alajmo
« La haute cuisine aura pour rôle d’accueillir et de chouchouter l’hôte, de lui transmettre sérénité, sourire et émotions profondes pour pouvoir retrouver le voyage perdu, pour pouvoir savourer le précieux sens de la table ».
Mauro Uliassi
« Les marins de Senigallia disent qu’il ne peut jamais y avoir plus de nuit que minuit. Chacun de nous dans sa dimension aura l’opportunité de comprendre ce qu’il faudra faire au moment même où il se retrouve à agir. Les hypothèses sur les futurs scénarios qui s’ouvriront sont vraiment nombreuses mais toutes sans histoire de référence, donc sans expérience. Je crois que nous ferons certainement de notre mieux pour faire ce que nous avons toujours fait: cuisiner ».
Enrico Bartolini
« La restauration est un secteur qui a failli s’éteindre pendant le verrouillage, mais qui n’a cessé d’être désirée et cultivée. Les restaurants étaient et restent un lieu de production de services et d’émotions. Avec la réouverture et l’optimisme, nous allons commencer à faire les choses que nous savions faire avec encore plus d’amour et de discipline qu’auparavant. Enfin les filières qui s’occupent des restaurants reprendront leurs projets et ce sera le volume d’enthousiasme des opérateurs et des clients qui déterminera la tendance ».